Contre la misère
il demeure la justice
qui nous délivre du supplice
et nous épargne la guerre.
Faisons en sorte de rendre les hommes heureux
pour qu'un seul monde subsiste
pour que nos rêves persistent
et que nos enfants puissent vivre vieux.
Je ne crie pas à la haine,
dans le concert des hurlements je me tais
je préfère le silence où je prépare la paix
en portant sur mes épaules le poids de ma propre peine.
J'en appelle aux esprits éclairés, s'il en demeure,
Venez à moi, tous, crions notre souffrance
de voir un tel monde privé d'innocence
et ensemble, déclarons la guerre au malheur.